Né en 1966 à Ouidah (Bénin), JULIEN VIGNIKIN est diplômé de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Dijon. Il développe depuis les années 1990 une pratique mêlant dessin, peinture, sculpture et installation, reconnue pour ses masques- sculptures réalisés à partir de douelles et cerclages de tonneaux de vin récupérés en Bourgogne.
Par un assemblage épuré peint à l’acrylique, il réinterprète la grammaire du masque africain dans un langage contemporain où dialoguent héritage béninois et savoir-faire occidental. Vivants et architecturés, ses Masques (séries Alpha, Gama, XXII, etc.) sont régulièrement présentés sur la scène européenne ; plusieurs pièces ont été exposées et vendues chez PIASA et Artcurial (2019–2021). En 2024 il revient au Bénin avec l’exposition « L’Essence pure sans bruit » à Cotonou (commissariat : Béatrice Dossou-Yovo), confirmant l’importance de son travail dans la scène ouest- africaine.
Ses œuvres figurent dans des collections publiques et privées, notamment à la Fondation Gandur pour l’Art (Genève) – Masque Béatitude, 2019 – et la Fondation Blachère (Apt). En 2025, il est également présenté dans l’exposition « Regards intemporels : des pharaons à aujourd’hui » à la Villa Empain (Bruxelles), co-organisée par la Fondation Gandur et la Fondation Boghossian.
Il vit et travaille entre la Bourgogne (Auxerre) et le Bénin, poursuivant une œuvre qui fait dialoguer mémoire des matériaux, forme rituelle et économie circulaire.